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Artiste plasticienne chroniqueuse engagée Christine fort vit et travaille dans le Gers. Inspirée par l'actualité, elle témoigne comme une chroniqueuse . Son travail pictural est une perpétuelle quête de l'autre, du monde, de la place de chacun dans ce monde. « Nous sommes aujourd’hui abreuvés d’images. Internet ayant tout démultiplié. Les conflits, les catastrophes, l’ignominie et le cynisme composent cette actualité quotidienne qui finit malheureusement par nous submerger, nous rendre indifférents et nous ravaler au rang de consommateurs d’informations ou d’images, loin des penseurs éclairés que nous devrions être. « L’art dans son ensemble n’est pas une vaine création d’objets qui se perdent dans le vide, mais une puissance qui a un but et doit servir à l’évolution et à l’affinement de l’âme humaine » disait Kandinsky. Qui, mieux que l’artiste, peut éveiller les consciences ? Qui, mieux que l’artiste, peut nous empêcher de céder à la facilité, à la fatalité ou à l’indifférence ? Qui, mieux que l’artiste, peut chasser les idées reçues et les dogmatismes ? Comme toujours, avec sobriété et altruisme, l' œuvre de Christine Fort remplit pleinement ces missions d’élévation de la pensée. Christine fait acte de militantisme et d’agitatrice face aux absurdités d’un monde dans lequel nous avons de plus en plus de mal à trouver notre place et une place pour chacun. Son œuvre agit comme un révélateur, pour que notre esprit n’oublie pas que le désordre n’est pas toujours là ou on croit.... » P. M.

je suis née un soir de septembre

Mon père était peintre, architecte, ma mère dansait le rock & roll. Nous vivions au centre de la ville rose, au dessus des Beaux-arts. Puis nous sommes partis au Mirail. Mon père travaillait sur la table de la cuisine, il nous invitait à peindre avec lui, ma mère nous lisait de la poésie.

A 12 ans je voulais être cantatrice, pianiste, concertiste, artiste, guitariste, illusionniste...

j'avais des rêves, je cherchais l'or dans les ruisseaux d'Ariège.

Puis à 17 ans je suis rentrée aux Beaux Arts, j'ai peint, photographié, sculpté, puis chanté, j'écrivais de la poésie ...

j'ai couru les villes, Toulouse, Paris, Londres et un jour j'ai posé mes valises dans le

Gers.....

Ici, j'ai continué mon travail, au milieu des bois, au calme, dans une vie protégée où chaque matin la beauté m'émerveille. J'aurais pu peindre des paysages, des fleurs, la légèreté, j'aurais aimé peut-être...Mais il m'est impossible de me déconnecter du reste du monde, de ce monde, brutal et rude, de ses injustices et de ses malheurs. L'actualité est devenue ma source d'inspiration. Lorsque je choisis une image "violente" d'actualité, que je la repeins avec des couleurs gaies, j'ajoute des cœurs, des mots, de la poésie, j'ai le sentiment de réparer les blessures du monde et de mieux le comprendre.

la peinture est mon arme quotidienne pour transcender ce réel.

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